Avec la note 9326 du 9 décembre 2024, l’INL a fourni les premières indications concernant le régime des sanctions relatif au permis à crédits, sur la base de l’article 27 du Décret législatif 81/2008. Les organes de surveillance mentionnés à l’article 13 du D.Lgs. 81/2008 sont chargés de vérifier l’infraction et de définir puis d’imposer la sanction correspondante.
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Références législatives en cas d’infraction
Le paragraphe 11 de l’article 27 du D.Lgs. 81/2008 établit que les contrevenants soumis au régime sont :
- Ceux qui opèrent sur les chantiers sans permis ou document équivalent (infraction 8108/27/1) ;
- Ceux qui opèrent en possédant un permis avec moins de 15 points (infraction 8108/27/2).
Valeur et paiement de la sanction
La sanction prévue est égale à 10% de la valeur des travaux – pour chaque contrat signé par l’infracteur – en cours d’exécution et, en tout état de cause, ne peut être inférieure à 6 000 euros, hors TVA.
La sanction devra être versée sur le code IBAN de l’INL, car il s’agit de montants qui contribueront au « financement des ressources nécessaires à la mise en œuvre des systèmes informatiques nécessaires à la délivrance et à la mise à jour du permis ».
De plus, l’article 27 du D.Lgs. 81/2008 prévoit en cas d’infraction :
- Au paragraphe 11, l’exclusion, pour une période de six mois, de la participation aux travaux publics (tels que définis dans le D.Lgs. 36/2023) ;
- Au paragraphe 10, l’éloignement de l’entreprise ou du travailleur contrevenant du chantier temporaire ou mobile sur lequel il opère sans permis ou avec un nombre de crédits inférieur à 15.
Conclusions
Il est enfin important de souligner que, conformément à l’obligation de surveillance par le donneur d’ordre ou le responsable des travaux, en cas de travaux sous-traités, la sanction s’applique indépendamment du nombre de travailleurs indépendants et d’entreprises exécutantes impliquées dans les travaux sous contrôle.